| J'ai regardé ce téléfilm en deux parties, histoire de gratouiller ma nostalgie: les chansons de Dalida m'ont accompagnée de mon adolescence ("Bambino", fin des années 50) à mon âge mûr (lol), en passant par sa période disco, les années Mitterrand, etc. Evidemment, les jeunes de mon "groupe social" intello/post-soixante huitard trouvaient à l'époque Dalida horriblement superficielle, commerciale et kitsch, mais nous gardions tout de même une petite tendresse pour la femme dont la sincérité et l'ouverture d'esprit ne faisaient pas de doute. Quelques unes de ses chansons étaient émouvantes. Et son suicide m'a fait de la peine, comme quand on voit disparaître quelqu'un de familier depuis si longtemps... Bref, ce téléfilm me laisse perplexe: les choix de l'intrigue et les personnages sont sommairement cousus à gros points de fil blanc, et Sabrina Ferilli, actrice italienne aux bonnes joues, ne ressemble pas du tout à Dalida dont le visage s'était creusé/sculpté au cours des années. Pourtant, parfois une petite émotion passe: elle a su réincarner la gestuelle si particulière de Dalida, et quand on l'entend chanter (en play-back, sur la vraie voix de l'artiste), on se surprend à avoir des frissons... |
|