Dernières réponses | | J ai pu recuperer Daim Blond, la seule chose c 'est que le parfum est un factice ou bien il a completement vire. J ai contacte les SPRS a ce sujet, ils devaient contacter le service marketing, mais aucune reponse depuis...nada! |
| | SheMale Babe, qu'est ce qui s'est passé finalement avec votre édition de Daim Blond? Si les Salons refusent de l'envoyer, une personne physique peut le faire, en échange! Vous pourriez demander à quelqu'un de forum, que vous connaissez! |
| | Oui, je suis d'accord avec vous, Manu Reva. J'aime les Salons tels qu'ils sont, pour leur singularité, et leur côté laboratoire ésotérique. Même si je n'y vais plus très souvent ces derniers temps. |
| | Bonjour à tous ! Je ne suis entré que deux fois aux Salons du Palais Royal, et à lire le récit de certains, je crois avoir eu de la chance, car on m'y a réservé un accueil courtois et attentionné. Aucune remarque désagréable à faire au sujet des vendeuses, qui toutes se sont montrées compétentes, souriantes, aimables et pas avares de paroles ou de conseils. Le lieu en tant que tel est... magique. J'ai découvert le Palais Royal lui-même tardivement, en touriste un peu perdu, et immédiatement ce lieu m'a séduit comme rarement ça a été le cas : une sorte d'élégance retenue et évidente s'en dégage, ce qui, ajouté au calme qui règne, procure une sensation à la fois apaisante et inquiétante : Paris ne m'avait jusqu'alors pas vraiment habitué à tant de repos... Les Salons eux-mêmes sont à l'image du Palais : cachés, à l'écart, comme une perle qui se dissimule dans les replis de chair de l'huître qui l'héberge ; les couleurs sombres (noir, mauve...) contribuent à créer une atmosphère de recueillement, d'humilité : on est clairement dans une cathédrale vouée aux dieux parfums ! Et quelle cathédrale... Alors évidemment, la porte qui s'ouvre seule, les vendeuses fantômatiques, l'escalier qui n'admet que ceux qui en sont, l'ambiance "antre de la bête"..., tout cela procède davantage du rituel pour initié que de la boutique du coin, et je comprends le désagrément que ressentent certains d'entre vous. En ce qui me concerne, je trouve le cadre à la mesure de ce que l'on y présente : rare, sophistiqué, précieux. Et j'ai été franchement séduit ! Le concept même des Salons semble faire débat. Je dois dire qu'à titre personnel, je serais ravi de pouvoir à loisir trouver dans la parfumerie en bas de chez moi les Vétiver Oriental, Chêne ou autres Fumerie Turque, pour rendre le plaisir le plus fréquent possible. Pour autant, ce que je viens chercher chez Serge Lutens, c'est--en plus d'un flacon--justement quelque chose d'autre, un moment dont je me souviendrai, comme un voyage. Existe-t-il un endroit comparable au Palais Royal, pour accueillir une "boutique bis" ????? Ces Salons sont pour moi l'un des derniers bastions où l'objet prend encore le dessus sur le profit qu'il génère (quoi que l'affaire soit certainement très rentable, mais passons là-dessus...!), où ce que l'on vous vend vaut le voyage, où le maître de céans respecte encore quelques principes dans le seul but de pérenniser le fruit de son travail au lieu d'en tirer un bénéfice rapide et éphémère. Alors que l'on tape sur "l'arrogance française", je veux bien : mais pour une fois qu'il s'agit plus d'une politique raisonnée que d'un trait de caractère idiot, peut-être devrait-on plutôt saluer l'initiative que de lui reprocher l'intégrité avec laquelle elle est conduite?... Les Salons sont finalement comme l'échoppe d'un artisan : pas de succursale, pas de franchises, une boutique et c'est tout. Est-ce anormal ? Pas à mes yeux. Je suppose que vous connaissez tous un boulanger chez qui vous trouvez les croissants meilleurs. Lui reprochez-vous qu'on ne les trouve pas à Alger, Denver ou Kuala Lumpur ??? Le succès immense de Lutens l'a projeté sous les feux de la rampe, et tout le monde s'est mis à en vouloir un morceau ; est-il pour autant devenu un phénomène de foire, un envoyé du Ciel, un fonctionnaire missionné ??? Pas que je sache ! J'aime beaucoup les Salons : c'est un bel endroit, tout simplement. On y vend des parfums originaux et précieux, qui sont le fruit d'un long travail d'invention, de présentation, de promotion ; on y cultive un esprit raffiné et exigeant ; si bien qu'on s'y rend presque en pèlerinage ... Naturellement, nul n'est tenu à tant de révérence ; mais si vous achetez Lutens parce que votre flacon de J'Adore est vide, ou bien que vous mettez dans la balance les milliers de dollars que vous coûtent vos visites au Palais, il ne me semble alors pas surprenant que le concept des Salons puisse déplaire... |
| | Je suis désolée que vous ne puissiez pas récupérer vos flacons, Shemale babe, mais je ne vois pas comment ils pourraient vous les envoyer aux USA, puisqu'ils ne font pas d'envoi par correspondance en dehors de l'Europe. Une exception par ci, une exception par là - ce serait "the thin end of the wedge". Je connais des Américaines qui se procurent des flacons de parfums SL (normaux, pas gravés) sur eBay pour $199 - si elles le pouvaient, elles les achèteraient certainement directement aux Salons (elles en ont les moyens), mais elles ne le peuvent pas. Nous sommes logés à la même enseigne, jusqu'à ce que Shiseido décide d'exporter aux USA. |
| | | | Est-ce a cause du printemps? J'ai ressenti un leger changement d'ambiance lors de ma derniere visite. Une nouvelle vendeuse etait la , moins guindee , moins potiche ... et devinez quoi? L'une de ces demoiselles s'est precipitee pour m'ouvrir la porte , car j'etais chargee. Cela meritait d'etre raconte ici.... |
| | Les salons du Palais-Royal Shiseido, un lieu mystérieux qui m'a longtemps fait rêver avant de pouvoir enfin y entrer avec curiosté, avidité, j'ai un ressenti très partagé par rapport à ce lieu. Le décor est théâtral, c'est feutré, doux, un peu funéraire c'est vrai, trop sombre, beaucoup trop sombre pour moi qui adore la lumière. J'aime beaucoup la porte lourde qui s'ouvre seule comme par magie, puis l'odeur ennivrante du musc chaud qui s'évapore des fioles colorées dès l'entrée dans la boutique. Le côté exclusif, difficile à atteindre me plait, me convient, de telles merveilles parfumées méritent nos efforts, notre patience, et cela permet à notre imagination de fonctionner à plein régime. Et puis cela suscite l'envie encore davantage. Cela donne un côté intime, privé, confidentiel qui me va tout à fait. Ah l'accueil! Tout un programme! J'ai déjà dis pas mal de choses à ce sujet. On sent un effort de leur part dernièrement mais ce n'est pas encore ça, sourires figés, guindés, artificiels, un manque de plaisir évident à vendre de tels trésors, un côté je sais tout et vous rien, tout ce que vous dites est idiot, merci c'est sympa, on ne vient pas se faire remettre à notre place mais trouver notre bonheur olfactif. Un désintérêt évident pour la personne qui leur fait face. Un léger mépris qui pointe trop souvent à mon goût. Rien ne passe, ils détournent le regard, positionnenent leur corps de biais, se mettent en retrait de manière calculée, forcée, tout sauf naturelle, ils ou elles ne savent pas écouter, être attentives, susciter l'envie, la découverte, respecter les rejets, rassurer. Bref, ça me plairait beaucoup de leur faire une formation. C'est donc une boutique que j'aime, pour laquelle j'ai du respect comme pour un être vivant, mais qui a des côtés blessants, frustrants en effet Céline mais surtout navrants et risibles, ce qui discrédite cet endroit mythique. Mais étonnament cela n'enlève presque rien à la qualité de ces elixirs troublants. |
| | Je poste des messages sur MakeupAlley depuis oct 2002 ; je suis donc très au courant de ce pensent les Américain(e)s sur les Salons. Ils ne comprennent absolument pas le concept d'exclusivité ; le fait qu'un "commerçant" refuse de vendre quoi que ce soit est inconcevable. Je passe mon temps à essayer d'expliquer le pourquoi de la chose. Et, en ce qui me concerne, le pourquoi est tout simplement que Shiseido veut à tout prix maintenir le mystère et l'exclusivité à Paris - ne lâchant dans la nature qu'un Exclusif par an en édition limitée. Je suis persuadée qu'il n'y a pas d'autre raison. D'autres parfumeurs font la même chose. Trouve-t-on les parfums JAR aux USA ou ailleurs ? Je ne suis allée aux Salons que deux fois, il y a trois ans: la première pour renifler et la deuxième, quelques jours après, pour acheter. J'étais un peu émotionnée la première fois, quoique je ne sois pas timide, mais j'ai été reçue un peu froidement, mais avec courtoisie. Ces grandes dames en noir (je suis de petite taille) m'ont beaucoup impressionnée par leur beauté et leur élégance. Finalement, je ne voudrais pas que les Salons soient différents. Parfums raffinés et rares, décor mystérieux, vendeuses élégantes - c'est un ensemble qui me convient. Shemale babe : les critiques sur MakeupAlley sont comme partout ailleurs : il y en a de sublimes, et d'autres qui le sont moins. Mes courtes incursions sur un ou deux forums français m'ont vite fait retourner "virtuellement" aux USA. |
| | Les rares fois où je suis allée aux SPRS, je n'ai pas vraiment eu envie de m'attarder non plus Et je me vois mal papoter avec les vendeuses de ce que je ressens en sniffant, j'aurais l'impression de grave les ennuyer, mais bon, j'ai peut-être tort ! |
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