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|  Posté le 23-02-2004 à 12:02:27    
| Un labyrinthe, conducteur de lumière et de senteurs…
Article du 20/02/2004
Odeur de pain d'épices, de lilas, de pluie ou de lessive,… rythmeront le parcours du Labyrinthe Olfactif, imaginé par Serge Lutens à l'occasion de la 2e saison de Lille 2004. Cette oeuvre propose 22 senteurs, issues des souvenirs d'enfance du créateur lillois, considéré comme "l'un des plus grands de son temps". Un rêve parfumé à découvrir dès le 6 mars prochain.
Lille accueille les créateurs !
Pendant toute une année, Lille 2004 s'incarne comme la Capitale européenne de la Culture. Depuis le 6 décembre 2003 et jusqu'au mois de novembre 2004, la ville propose une série de festivités, d'événements, de métamorphoses, de spectacles de danses. Pas moins de 1.000 artistes viennent offrir leur vision d'un nouvel art de vivre...
Lutens nous "égare" dans les fragrances du passé…
A la demande de Lille, Serge Lutens a réalisé "Le Labyrinthe Olfactif", en collaboration avec la société Quest International. Issue de son imaginaire, fortement influencé par l'expressionnisme allemand (son cinéma, sa peinture et son utopie), l'œuvre s'apparente davantage à un "dédale", en clin d'œil au légendaire architecte grec qui construisit le Labyrinthe, dans lequel le roi Minos emprisonna le Minotaure. Mais ironie de l'histoire, Dédale s'est retrouvé lui-même prisonnier de son ouvrage…
Le mythe serait-il porteur d'un présage ? Risque-t-on de se perdre dans cette cathédrale de béton brut, construite à la manière d'une spirale cubique de 150 mètres carrés et de 7 mètres de hauteur ? Que les visiteurs se rassurent, Lutens a imaginé l'architecture de ce labyrinthe olfactif comme un dédale qui sera ici un conducteur, un chemin, un stimulateur de la mémoire… Chaque senteur présentée ne vous limitera pas à la frontière de l'odorat. De la joie à l'aversion, du goût au dégoût, le parfum distillera sa lumière, dans un rêve ponctué de diffuseurs de senteurs, comme une promenade dans l'inconscient du Nord, terre d'enfance de Lutens (pluie, terres, feuilles, fêtes foraines et populaires). Plusieurs mois de recherches ont été nécessaires pour concevoir les 22 fragrances inédites présentées.
Après avoir révolutionné en 1967, l'univers de la Beauté féminine, en offrant à Dior une campagne visuelle devenue mythique, Serge Lutens rejoint la maison Shiseido en 1987. Artiste "inclassable", il se consacre dès 1992, exclusivement au parfum et construit, à travers ses rencontres olfactives et littéraires, une parfumerie personnelle qui porte aujourd'hui son nom. Sa nouvelle création sera installée à Euralille à partir du 6 mars et jusqu'à la fin du mois de novembre 2004.
Pour en savoir plus sur Lille 2004 : http://www.lille2004.com
Dayana Kabla
http://www.abc-luxe.com
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| Posté le 23-02-2004 à 12:14:26
| Le labyrinthe olfactif
Artiste inclassable, Serge Lutens, né à Lille, est un des plus grands créateurs de parfums. Pour Lille 2004, il a imaginé un labyrinthe olfactif : un dédale de béton brut en forme de long couloir se resserrant en carré sur son centre à la façon d'une spirale cubique de 150 mètres carrés et de 7 m de haut.
Cette cathédrale du parfum est ornée de diffuseurs de senteurs de sa propre mémoire olfactive: pluie, terre, feuilles, fêtes foraines et gaufres. Une promenade dans l'inconscient du Nord, sa terre d'enfance.
Le 2004, Euralille, du 6 mars à novembre 2004
Source : www.eurafecam.org
Message édité le 23-02-2004 à 12:18:27 par celine
Message édité le 23-02-2004 à 14:50:42 par celine
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|  Posté le 23-02-2004 à 12:17:34
| Serge Lutens, né à Lille et célèbre dans le monde entier pour son œuvre au nom du géant cosmétique Shiseido, mène les gens en bateau dans son Labyrinthe olfactif et leur fait renifler les odeurs de son enfance (des gaufres fraîches, la terre, la pluie, les feuilles).
Source : www.ambafrance-be.org
Message édité le 23-02-2004 à 14:51:45 par celine
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| Posté le 13-08-2004 à 16:36:19
| Lille : les sens vont encore augmenter
De toutes nouvelles sensations nous attendent à partir de demain samedi, dès 10 h, au dernier étage du centre commercial d’Euralille. Les « microfolies des sens » investissent l’immense espace déserté par l’exposition Cinéma du futur. Champ libre à l’émotion visuelle la plus pure ou à celle, olfactive, de nos plus tendres nostalgies. Avec notamment deux grands Monsieurs réellement sensationnels. Terry Riley, compositeur quasi mythique. Et Serge Lutens, parfumeur devenu essentiel, né à Lille dans un bout du quartier de Fives qui n’existe plus aujourd’hui. Mais restent les odeurs...
Le Labyrinthe olfactif - C’est comme si vous entriez dans la nef d’une cathédrale étroite de 7 m de hauteur, sorte de dédale plutôt que labyrinthe : impossible de se perdre dans le parcours olfactif. Serge Lutens nous accueille dans l’élégance précieuse de son impeccable raffinement. Lille 2004 lui a offert une carte blanche. Il signe chez Shiseido, on le trouve au palais Royal de Paris ou au Soleil d’Or de Lille, mais il ne s’agit pas ici de parfums. Plutôt d’odeurs. Celles de sa mémoire. Pendant l’enfance, à Lille, au cours de ses vingt premières années. Et toute sa vie, à Paris, au Japon, au Maroc où il vit à présent. Son labyrinthe olfactif nous engage à retrouver les odeurs de la fête foraine, des frites-moules, de la chicorée chaude, du pain grillé, du nougat ou de la lessive et du canal de la Deûle. Promenade dans l’inconscient du Nord : « Les odeurs nous parlent sans cesse et nourrissent nos émotions », dit-il. Serge Lutens nous explique que les cellules du nez se renouvellent tous les 22 jours et que le 5eme sens est celui qui ne s’altère jamais. On sent avec la même intensité jusqu’au dernier souffle et l’odeur sera la défense ou la séduction, la Deûle ou le nougat...
(...)
Yannick BOUCHER
La Voix du Nord du 5 mars 2004
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| Posté le 13-08-2004 à 16:40:22
| Lutens
Pain grillé, moules-frites, chicorée, nougat, gaufre... Voici quelques unes des odeurs que Serge Lutens, le célèbre créateur des parfums et cosmétiques Shiseido, nous invite à découvrir dans son labyrinthe olfactif. Un parcours où le visiteur, mené par le bout du nez, découvre des senteurs qui lui sont plus ou moins familières tout autant qu’elles évoquent des souvenirs de jeunesse propre à cet artiste né à Lille en 1942 et mondialement reconnu. L’installation est un dédale de diffuseurs d’odeurs alléchantes et réconfortantes mais aussi d’effluves moins agréables mais pourtant pénétrantes, ceux du canal de la Deûle par exemple. A voir aussi, l’installation du compositeur américain Terry Riley, pour une autre plongée sensorielle dans l’univers des sons distordus et des images déformantes.
Jusqu’au 28 novembre, mercredi et dimanche de 10 h à 19 h, jeudi, vendredi et samedi de 10 h à 21 h, Centre commercial Euralille – 3ème niveau, à Lille.
François Lecoq
La Voix du Nord (date inconnue)
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