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 Libé, déc.04 - Avec quoi se parfume JP Gaultier ?

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PrincesseMuscat
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PrincesseMuscat
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   Posté le 22-12-2004 à 11:07:05   Voir le profil de PrincesseMuscat (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à PrincesseMuscat   

Je vous le donne en mille...

Et " Comment fabriquer de l'enchantement, se sont demandé les pragmatiques chefs de produit ? En marketant la poésie des Serge Lutens (Parfums du Palais-Royal), des Olivia Giacobetti (Diptyque, Iunx), qui font rêver les gens avertis."

Aussi " A la boutique du Palais-Royal, seul point de vente des parfums du même nom, il s'est vendu... 10 000 flacons depuis le début de l'année. Contre 3 millions de Trésor."

Cette fois je mets l'article en entier:
http://www.liberation.fr/page.php?Article=263290


Jus de crâne
Par Marie-Dominique LELIEVRE

mercredi 22 décembre 2004 (Liberation - 06:00)

Avec quoi se parfume Georgio Armani, dont le parfum Acqua di Gio est n° 1 des ventes mondiales depuis dix ans ? Il s'approvisionne en personne chez le très exclusif Diptyque, la vieille maison du boulevard Saint-Germain. Et Jean-Paul Gaultier, dont le Mâle, n° 1 en France, bat des records en Europe et entreprend sa conquête aux Etats-Unis ? Les créations élitistes de Serge Lutens . Tout comme Donatella Versace et Karl Lagerfeld... Si des millions de gens se pomponnent avec leur marque, eux se tamponnent des sent-bons concoctés par leurs chefs de produit. Ils préfèrent des élixirs confidentiels... et chic. D'ailleurs, Marcel Frydmann, le PDG de la chaîne Marionnaud, est très franc : «Le parfum n'est pas un produit de luxe.»

Le chef de produit de l'industrie du parfum parle vite et en franglais. Sa stratégie est planétaire, son langage est guerrier, il vise une cible. L'objectif ? «Rendre fou de bonheur un gestionnaire», dit l'énergique Patricia Turck-Paquelier, chef de forces spéciales chez L'Oréal. Chez ce spécialiste des produits capillaires, on applique au parfum les méthodes de la grande distribution. Acqua di Gio (L'Oréal), le n° 1 mondial des ventes de parfum pour hommes, rapporterait 400 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. Un parfum masculin doit sentir le propret, donc Acqua di Gio sent le propret. C'est une fragrance pour jeune père de famille citadin ne cherchant pas à séduire, un pas-désagréable aquatique et sans surprise. Il s'en serait vendu plus de 40 millions de flacons depuis sa création en 1996. «Un parfum très sharp, très fusant, très direct. Il reste très addictif», remarque Patricia Turck-Paquelier. Surdosé en calone, puissant produit synthétique très utilisé depuis le succès de l'Eau d'Issey (Issey Miyake) qui lui confère ce moderne effet marin, il est architenace. Dix jours après une interview, un carnet de notes où a été glissée une mouillette sprayée de calone en dégage encore l'arôme. «Un miracle de formule, avec un long sillage qui crée le buzz et la croissance à deux chiffres», poursuit la responsable de L'Oréal.

Un parfum global est un produit lancé de manière uniforme, avec un retour de chiffre d'affaires dans tous les pays. «"Performer" sur la planète entière est très dur, dit Marie-Louise Tricon, chez Estée Lauder, n° 1 du parfum américain. En fait, c'est impossible. Mais personne n'accepte le fait que c'est impossible.» Plaire à tout le monde, un truc pas évident. Pour un Allemand, la vanille est une fragrance fraîche, alors que pour un Italien, c'est le citron. Agrume qui, pour un Français, évoque le liquide vaisselle. C'est la lavande qui sonne frais aux narines françaises, laquelle érotise un Anglais... Le Japonais n'aime que les parfums sans odeur, et l'Américain voudrait sentir le propre... Et pourtant aucun grand groupe n'accepte de ne faire «que» 20 millions d'euros par an. Soit le chiffre d'affaires d'un best-seller comme Azzaro pour homme, n° 3 en France. Quand le mâle ne sent pas la savonnette anorexique, il opte pour cette fragrance plus marrante, du costaud digne du colonel Khadafi. «Pour les hommes qui aiment les femmes qui aiment les hommes», dit le slogan. «Une véritable cash-machine pour Clarins», dit Béryl Bouvier-Di Nota, analyste financier.

«Les consommateurs n'aiment que ce qu'ils connaissent»

Une belle réussite pour l'actionnaire d'un grand groupe, c'est entre 80 et 100 millions d'euros par an, soit Acqua di Gio mais aussi Trésor, le Mâle ou le N° 5. J'adore, la réussite en or de Dior, rapporterait environ 130 millions d'euros par an. Dans ce secteur touchy, les chiffres sont au coffre, comme les formules. «Les marges de la division Parfum sont de l'ordre de dix», estime Beryl Bouvier-Di Nota. «En distribution sélective, un flacon de 100 ml contient en moyenne 1 euro de parfum», chuchote un spécialiste, avant pendaison pour haute trahison. «Un flacon aujourd'hui ? Un euro de parfum. Le reste, de la stratégie», résume un très grand parfumeur, avant qu'on ne lui coupe le nez.

Le parfum dont les chiffres font léviter la profession, c'est le N° 5, la plus célèbre fragrance du monde. Quatre-vingts ans de succès planétaire. La maison Chanel aligne d'ailleurs quatre parfums dans le top 15 mondial (N° 5, Allure, Coco Mademoiselle, Chance). «Acqua di Gio ? On le bichonne. Comme le N° 5 de Chanel, avec une pérennité dans l'action», dit Patricia Turcq-Paquelier, chez L'Oréal. «Trésor ? Nous travaillons à sa pérennité, comme le N° 5», dit Guillaume de Lesquen, chez Lancôme. «J'adore ? Notre rêve, c'est l'installer comme un classique incontournable», dit Thomas Dupré de Saint-Maur, chez Dior. C'est que la durée de vie moyenne d'un parfum aujourd'hui n'excède pas trois ans, selon le Wall Street Journal. D'autant que le marché est «flat». «Les sorties-terrain chez Sephora donnent la tendance, dit Isabelle Fulconis, directeur de marketing chez Quest. Et la tendance est assez calme.»

Le chef de produit est un personnage nerveux comme un loustic assis sur un siège éjectable. Si ça marche, c'est normal. Si ça rate, c'est de sa faute. Avant de sortir, il se blinde avec des blind tests. Chaque jus nouveau est testé à l'aveugle par des sociétés spécialisées. Un parfumeur (Quest, Firminich, IFF, Robertet) lui élabore un jus destiné à une cible. Quest, par exemple, dont les locaux à Levallois-Perret se trouvent dans la même rue que ceux de L'Oréal. Cette filiale du groupe chimique anglais ICI est le spécialiste des best-sellers mondiaux. Beautiful (Estée Lauder), J'adore, Angel (Thierry Mugler), le Mâle, Armani Mania... Tous ces parfums qui figurent dans les top ten américains ou mondiaux sortent de ses laboratoires et de ses usines, pour le concentré. Le plus mass market comme le plus glamour : Amor, amor (Cacharel), qui fait à peu près l'effet dégoupillant d'une canette de soda multifruit additionné d'un sachet de fraises Tagada ­ et qui «performe very well» chez Sephora ­, tout comme Féminité du bois, le chef-d'oeuvre de Serge Lutens .

Puis le nouveau jus subit les tests. «Les consommateurs n'aiment que ce qu'ils connaissent», explique Guillaume de Lesquen, chez Armani. Le QCM sanctionne la création, l'originalité, la surprise, aussi sûrement qu'un vote de la Star Academy. Bien sûr, le blind test est parfois... sourd. Caché dans une bouillotte anonyme, le N° 5 est rejeté par les testeuses. Son odeur de parfum qui sent le parfumé est trop particulière, comparée aux jus modernes. «Chanel utilise beaucoup d'ingrédients naturels, signe de luxe et de qualité», dit Christophe Maubert chez le Grassois Robertet, n° 1 des produits naturels de la parfumerie. Aux lisses narines de la jeune consommatrice, une fragrance synthétique sonne plus familière... «Pour "performer", tu prends un truc qui existe déjà, et tu rajoutes un petit hameçon. C'est ça, un nouveau parfum», dit un professionnel agacé. Les parfums bien faits et sans charme se ressemblent, comme les stars formatées qui les incarnent. Du déjà-senti, qui passe parfois à côté de grosses réussites financières. Si l'étourdissant Angel avait été testé, il n'aurait pas été lancé en 1992. «Il a à peine 5 à 6 % d'acceptation dans un test», reconnaît Yvan Bagnis, chez Quest. Comestible et «toxique», le parfum de Thierry Mugler a été voulu et imposé par une femme, Vera Strubi (Clarins), et non par une équipe de marketing. «Si on veut plaire à tout le monde, on ne plaît à personne», estime-t-elle. Le brief élaboré à l'origine est vague. «Un brief bidon, entre nous.» La femme Mugler est une gagneuse triomphante, une forte, une virile, une dominatrice : le parfum devra avoir du caractère. Plus boisé que fleuri, bourré de patchouli, c'est presque un parfum pour homme. A la dernière minute, les nez rajoutent la note gourmande si caractéristique d'Angel, qui est aujourd'hui en tête des ventes françaises devant le N° 5. Et représente déjà 3 % du marché américain, ce qui est beaucoup car ces marchés sont très atomisés.

Sans budget publicitaire massif, le N° 5 ne serait qu'un chef-d'oeuvre des années 1920. Il bénéficie des investissements les plus lourds de la maison, quels que soient les autres lancements. Combien ? «Les chiffres ne font pas rêver», tranche Jacques Helleu, col roulé noir au-dessus d'une parfaite table de verre noir, très stratège au Pentagone. A moins que, justement, la puissance de sa force de frappe ne participe du rêve. Car si Nicole Kidman n'est pas un modèle pour une Française, en revanche qu'une marque française se la paye est flatteur. En face, LVMH a immédiatement répliqué en recrutant une autre vedette oscarisée, Charlize Théron, pour booster les ventes de J'adore. Une course aux armements ces Anglo-Saxonnes qui incarnent... la quintessence du luxe français.

L'essentiel : attraper les mouches avec des échantillons

Car le client doit arriver en magasin préprogrammé, et non succomber à l'une des 525 nouveautés lancées en 2003 (chiffre Chanel). Tel est l'objectif des uns et des autres. Essentiel donc, attraper les mouches avec des échantillons : «liqua-touch», «scent strip», bracelet à parfumer ou minispray, le parfum a cinq secondes pour vamper. Dans le seul Seventeen Magazine, «un journal cucul la praline pour jeunes filles», selon Jacques Helleu, 1,7 million d'échantillons de N° 5 ont été distribués cette année. Giorgio Armani a distribué 100 000 minisprays d'Acqua di Gio dans les health clubs américains. «Nous élargissons progressivement la cible. On n'a pas couvert tout le marché», dit-on chez L'Oréal. Au total, pour un simple lancement, le marketing peut coûter 20 millions d'euros. Mais ça ne suffit pas. «C'est pas parce qu'on piquouze 10 millions d'euros sur les Abribus que ça marche», dit Yvan Banis, chez Quest. Le parfum Nu, de YSL, a été un flop, par exemple. Et à l'inverse, Narciso Rodriguez, créé par BPI et vendu uniquement chez Saks à New York, fait une entrée remarquée au top 5 des lancements américains.

Depuis le début du mois de décembre, Giorgio Armani se parfume aussi avec Bois d'encens, de chez Armani Privé. 150 euros les 50 ml. Beau flacon, bouchon de résine imitant un galet, superbe packaging en papier mat importé du Japon. En vente exclusive chez Armani, place Vendôme. «La cliente veut être réenchantée», note Gérard Delcour, président du Comité français du parfum. C'est ce que montrent les études récentes commandées par le Syndicat français de la parfumerie. Comment fabriquer de l'enchantement, se sont demandé les pragmatiques chefs de produit ? En marketant la poésie des Serge Lutens (Parfums du Palais-Royal), des Olivia Giacobetti (Diptyque, Iunx), qui font rêver les gens avertis. Le résultat est généralement beau, bon et sans surprise. L'ambre sultan devient ambre moire, bois machin devient bois d'argent... Dior a lancé trois eaux de Cologne vendues en exclusivité dans trente points de vente dans le monde, contre 15 000 pour J'adore ou Eau sauvage. «Nous devons lutter contre la banalisation du parfum», affirme Thomas de Saint-Maur. Hermès a lancé Hermesessence, créé par le nez maison, Jean-Claude Hellena. Cartier va créer des parfums sur mesure. Chanel cherche une bonne idée. Du supermarketé pour riches : ça s'appelle travailler une niche, expression qui sent le toutou plus que l'opoponax. Un effort méritoire de la part des industriels, car chez les auteurs de parfum, les chiffres sont aériens. A la boutique du Palais-Royal, seul point de vente des parfums du même nom, il s'est vendu... 10 000 flacons depuis le début de l'année. Contre 3 millions de Trésor.
bastrinity
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   Posté le 22-12-2004 à 17:41:52   Voir le profil de bastrinity (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à bastrinity   

merci pour ce bel article revelateur, qui confirme mes idees lol

beaucoup de "jus" actuels "grande distribution"ne valent pas grand chose en parfumerie classique , a part quelques exceptions rares (pour moi, une des dernieres reussites est"le baiser du dragon" de cartier)

je teste de temps en temps des parfums pour de grands laboratoires, fournissant les "grands noms"du parfums commercials, qui m'envoient dans l'année quelques pre-tests et me demandent mes commentaires

et bien ils sont servis lol, la derniere fois : 2 parfums a tester (pas de nom bien sur pour ne pas influencer) et mes resultats : jus insipides, aucune originalité (bien sur, mes commentaires sont plus etayés dans mes reponses) ...

on reconnait de suite un"grand parfum" ou un vulgaire sent bon


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Thibault
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   Posté le 22-12-2004 à 18:34:43   Voir le profil de Thibault (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Thibault   

J'ai adoré l'article. Il met en mots et en chiffres ce que beaucoup de gens pensent et il confirme le choix de beaucoup de 'professionnels' ici présent (Betty, Cédric et Mickey) d'avoir choisi de mettre en valeur la parfumerie digne de ce nom....

Je suis intrigué par vos essais Bastrinity. Quelle merveilleuse occupation de tester des créations 'anonymes' pour mettre en avant le goût d'un public. Il faut tout nous raconter dans un autre sujet !
bastrinity
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   Posté le 22-12-2004 à 20:12:31   Voir le profil de bastrinity (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à bastrinity   

en fait, il n'y a pas grand chose a raconter thibault lol
je suis contactée 2 a 3 fois par an pour tester des parfums (d'ailleurs je crois que taginie le fait aussi il me semble)

la societé envoie 2 flacons par tests ainsi qu'un questionnaire, avec en plus une partie où je note mes commentaires personnels

j'ai ete aussi contactée une fois pour le nom d'un futur parfum, nous avions a choisir entre plusieurs noms avec une idee du jus, et dire pourquoi il nous plaisait

voila, ce n'est rien d'exceptionnel tu vois

Message édité le 22-12-2004 à 20:24:46 par bastrinity


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   Posté le 22-12-2004 à 20:13:09   Voir le profil de bastrinity (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à bastrinity   

excusez moi, j'ai tendance a tutoyer en general lol


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   Posté le 22-12-2004 à 20:24:11   Voir le profil de bastrinity (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à bastrinity   

je viens de verifier: j'ai encore une lettre pour parainer plusieurs personnes, vous n'avez qu'a m'envoyer par mp nom, prenom, adresse, age et j'enverrai le courrier
vous recevrez alors un dossier de candidature a remplir
mon epoux vient juste de s'inscrire car ils ont du mal a trouver des testeurs masculins


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celine
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   Posté le 22-12-2004 à 20:29:25   Voir le profil de celine (Offline)   Répondre à ce message   http://www.serge-lutens.com   Envoyer un message privé à celine   

Moi je veux bien essayer !!! Je l'ai déjà fait une fois, mais j'avoue que j'ai été très nulle pour décrire ce que je ressentais. C'est peut-être pour ça qu'ils m'ont pas recontactée J'avais reçu une petite fiole et il fallait que je remplisse sur internet un questionnaire, en même temps que je l'essayais (pour parler de la note de tête, etc.)
C'était dur, mais super.
D'ailleurs, j'avais bien aimé ce parfum, un peu vert, j'avais fini l'échantillon avec plaisir, mais ça n'avait rien à voir avec la subtilité d'un Douce Amère...


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Estya1
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   Posté le 22-12-2004 à 21:12:26   Voir le profil de Estya1 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Estya1   

Coucou Véronique ,

si tu souhaite "marrainer " une autre personne , je suis ta femme !
En plus , j'ai le temps pour le faire , car je ne travaille plus !


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Thibault
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   Posté le 23-12-2004 à 09:15:36   Voir le profil de Thibault (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Thibault   

Et moi je suis ton homme ! Je t'envoie un MP hé hé hé !!
shemale babe
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   Posté le 24-12-2004 à 13:25:27   Voir le profil de shemale babe (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à shemale babe   

Pour en revenir a l 'article: "En marketant la poésie des Serge Lutens (Parfums du Palais-Royal), des Olivia Giacobetti (Diptyque, Iunx), qui font rêver les gens avertis. Le résultat est généralement beau, bon et sans surprise. L'ambre sultan devient ambre moire, bois machin devient bois d'argent..."

Suis tout a fait d 'accord avec ce que pense la nana de Libe sur le royaume de la parfumerie synthetique mais bon sortir que les parfums de Serge Lutens sont sans effet de surprise meme s ils sont beaux et bons c 'est risible...

A-t-elle tester Santal de Mysore, Iris Silver ou Un Bois Sepia?...
Ces parfums sont tout de meme hyper deroutants pour les novices qui testent ces parfums pour la premiere fois...non?


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mickey61
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   Posté le 25-12-2004 à 11:41:25   Voir le profil de mickey61 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à mickey61   

Et voilà la parfumerie actuelle... Un insustrie comme les autres...


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   Posté le 26-12-2004 à 22:30:27   Voir le profil de Betty Boop (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Betty Boop   

Le Figaro Magazine du 11 décembre 04, page 12. Interview d'Hervé Van der Straeten (tiens, il doit avoir des origines belges, lui...). A la question : "un parfum à vous offrir?", il répond "tous ceux de Serge Lutens. C'est le plus grand."
Décidément, il a tout compris, ce Monsieur....


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Anatole France

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